Valorisations soutenues par le collectif 

Alerté par le possible danger de découpage, d’émiettement voire de destruction de parties historiques et patrimoniales du domaine, notre collectif s’est élevé contre cette menace. Rapidement, nous avons pu considérer deux aspects :

  • la menace de vente ou de destruction d’immobilier patrimonial ;

et de manière induite,

  • la menace de découpage et de morcellement du domaine.

Certes, le cœur du problème affiché est bien la gestion et la valorisation touristique de l’arboretum sur des axes d’éducation et culturels..

Mais pour que ce projet se traduise par une réussite, il est indispensable de considérer tout le potentiel historique et humain du domaine des Barres. Ce projet ne doit surtout pas consister en de simples opérations immobilières sans cohérence. Il doit au contraire être construit comme une poursuite de la voie tracée par nos illustres prédécesseurs, mais en l’adaptant aux nouveaux enjeux auxquels est confrontée la forêt.

Nous sommes convaincus que l’ensemble des acteurs actuels et nouveaux, peuvent dynamiser la valorisation touristique, culturelle et scientifique sur les thèmes suivants :

  • Culture : musée (forestier), expositions permanentes et temporaires sur les techniques, les technologies, la biodiversité, l’histoire et les arts (concours international de photographies…).
  • Éducation, enseignement : CPIE (Centre permanent d’initiatives pour l’environnement), un domaine forestier support à l’enseignement, …
  • Recherche : adaptation des forêts au dérèglement climatique (sur parcelles en place ou nouvelles), nouvelles technologies, banque d’échantillons, (le prix de l’immobilier est modéré dans le Loiret, faisons de cette situation une chance d’investissement) …
  • Matériau bois : utilisations actuelles et nouvelles (éco-rénovation, construction, isolation, chantier pilote de démonstration…). Faisons des bâtiments et terrains disponibles une opportunité pour démontrer tout le potentiel de l’arbre !
  • Végétal « arbre » : emplois dérivés (chimie, cosmétique), production de plants pour arboretums

La liste n’est pas exhaustive bien sûr mais il nous apparaît logique de conserver ce cap: l’arbre, la forêt, l’environnement, dans le questionnement actuel du changement climatique et au « service » de la société. Le projet (à plusieurs facettes) qui émergera doit être examiné avec l’ensemble des acteurs pour être réellement construit et partagé.

Enfin, nous sommes persuadés qu’une structure est indispensable pour assurer une coordination d’ensemble au niveau du site. Sa forme (Groupement d’Intérêt Public, Établissement Public de Coopération Culturelle, …) reste à définir. Bien évidemment, outre les acteurs actuellement présents, l’ensemble des collectivités parties prenantes avec, au premier chef, le ministère de l’Agriculture (propriétaire) garant de l’entité du domaine et les nouveaux acteurs en charge de développer de nouvelles activités (publics ou privés) devraient y figurer pour coconstruire le projet.

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